Gérard est né à Nice, au cœur
de la vieille ville et suit ses parents à Paris
à l’âge de 5 ans. C’est près
de la Butte Montmartre que Gérard, enfant, se passionne
pour les aventures de Mandrake le magicien.
Avec son argent de poche, il achète quelques accessoires
truqués que vendent dans la rue les camelots de
la Porte de Clignancourt. Cela ne plaît pas trop
à ses parents qui craignent que cette passion naissante
ne vienne troubler ses études. Il n’en est
rien et si Gérard Majax devient plus tard le magicien
que l’on connaît, c’est un choix délibéré
de sa part après des études à l’Ecole
Normale d’Instituteurs et à l’Institut
de Psychologie de la
Sorbonne.
Pendant ses études et pour gagner sa vie, il
se produit dans des cabarets comme La Grange aux Boucs
et La Main au Panier. A cette époque, même
si la magie lui permet de confondre ses goûts
et ses besoins, il ne pense pas en faire son métier
et se destine à l’enseignement. En fait,
la prestidigitation lui a donné le goût
de la psychologie, dont il utilise les éléments
et principes dans ses rapports avec le public.
 
Gérard a vingt-cinq ans. Il hésite entre
l’enseignement et la magie. Eddie Barclay le prend
sous sa coupe et l’incite à suivre la voie
artistique. Il le présente à Johnny Stark
qui lui fait passer une audition publique au palais
des Festivals à Cannes lors du show de Mireille
Mathieu. « Je devais faire du succès
en six minutes et ça a marché ».
Il reste deux ans chez Stark où il participe
à la tournée mondiale du Music-Hall
de France de Bruno Coquatrix.
 |
Il se produit dans les music-halls français
: à l’Alcazar avec Jean-Marie Rivière
et une disparition d’éléphant plus
que parodique, à Bobino avec sa première
leçon de pickpocket à l’aide du mannequin électronique Oscar, au Crazy-horse
Saloon avec Alain Bernardin, à l’Olympia.
Pendant trois années il frappe en vain
aux portes des producteurs pour présenter des
principes d’émissions de télévision
basées sur la magie jusqu’à ce qu’Armand
Jammot, alors directeur des programmes d’Antenne
2 et toujours à la recherche de nouvelles idées,
lui octroie un quart d’heure d’émission
avant le journal télévisé. C’est
le succès de l’émission Y’A UN TRUC.

Y'A UN TRUC avec Vonny
L’année suivante, c’est l’expérience
radio avec le jeu du PUTPOCKET tous les jours sur RTL.
Durant sept années, MAJAX reste présent
à la télé : ABRACADABRA succède
à Y’A UN TRUC, puis c’est PASSE-PASSE
et MAGIE-SURPRISE en caméra cachée, LA
CAVERNE d’ABRACADABRA (à droite) et enfin MAGIE-MAJAX.
Par ailleurs, MAJAX refuse la compromission. Il s’oppose
catégoriquement à la dérive de
l’art magique vers les affabulations inquiétantes
de la parapsychologie.
D’un côté l’illusionniste manipulateur
et psychologue, de l’autre le charlatan, hypnotiseur,
fakir et autre tordeur d’objets à distance
qui, utilisant les mêmes techniques, se targue
de pouvoirs supranormaux et abuse de la crédulité
des gens dans une ambiance pseudo-scientifique, souvent
malsaine et parfois très dangereuse quand il
s’agit de donner de faux espoirs de guérison
à des malades naïfs.
Gérard MAJAX affronte et confond Uri Geller lors
d’une émission de Philippe Bouvard, puis
dans Droit de réponse de Michel Polak
et écrit un livre Le Grand Bluff
où il démonte les mécanismes des
tricheries de ceux qu’il n’hésite
pas à qualifier d’escrocs.
Voir la rubrique paranormal.
En 1990, il part au Japon animer les émissions
télé CAMERA SPECIALE pour la chaîne
FUJI et reçoit la médaille nationale du
Mérite de la part de François Mitterrand,
Président de la République Française,
pour le rayonnement de son art.
Il devient à Antibes - Juan-les-Pins, Directeur
Artistique du Congrès annuel de la Colombe
d’Or sous la houlette de son ami Audouin
Rambaud et y anime le gala de scène avec des
sketches parodiques.
Avril 1994, il partage sa passion du paramédical
et ses réflexions sur le sommeil, problème
des artistes en voyage, dans un ouvrage intitulé
La magie du sommeil, aux éditions
Michel Lafon.
Août 1994, Gérard retrouve son amie Dorothée,
rencontrée sur les émissions Récré
A2, pour présenter tous les mercredis sur TF1
un nouveau Y’A UN TRUC.
Octobre 1996 : création du restaurant Magic-Hall
dans le cadre prestigieux du K.O.H. Grand succès
pour cette formule de close-up, réunissant ses
amis Pierre Jacques, Gérard Kunian et Sylvain
Gary.
A la fin 1996, Gérard qui poursuit son combat
contre le charlatanisme et publie Gare aux gourous,
aux éditions Arléa, dans lequel il révèle
les trucs des sectes.
Mars, avril, juin 1998 : DEFI MAGIQUE, rubrique quotidienne,
dans C’EST L’HEURE, émission de Jean-Luc
Delarue sur France 2 en compagnie de Kad et Olivier.
Saison 1998-99 : participation en caméra cachée
aux émissions LES 7 PECHES CAPITAUX de Julien
Courbet (arnaques sophistiquées avec déguisements
à la clé.)
Dans sa maison de campagne près de Houdan, Gérard
mène des recherches sur l’optique. Après
plusieurs années, il invente et dépose,
en septembre 1999, le brevet de l’HALLUCINOSCOPE,
un appareil dénué d’électronique
qui donne l’illusion de se déplacer en
lévitation dans un univers virtuel et de traverser
la matière. Un circuit est présenté
en mode expérimental de septembre à décembre
2000 à la Cité des Sciences de Paris,
où Gérard anime en même temps un
spectacle-conférence : « Science et paranormal
». ( lien )
Gérard se retrouve de temps en temps conseiller
en effets magiques aussi bien pour le théâtre
que pour le cinéma. Il a par exemple conçu
les effets magiques de l’Opéra Coppelia,
mis en scène par Charles Jude, joué à
l’Opéra de Bordeaux et au Châtelet
à Paris.
Fin 2002, il écrit et met sur pied une comédie
musicale d’un ton nouveau et magique au Sudden
théâtre à Paris : ABRACADABRA,
à la poursuite de la Sorcière Bleue.
Retour au théâtre en juillet 2003 au Festival
d’Avignon avec The great ZOLTAN,
ou l’histoire d’un illusionniste qui tourne
mal et devient sorcier puis gourou d’une secte
dangereuse - mis en scène par Jean-Claude Dreyfus.
2004 voit naître le festival LES NUITS
MAGIQUES DE MARRAKECH, sous la direction de
Gérard MAJAX, avec un douar magique réunissant
douze entresorts à mystère.
A la fin de l’année, The Great
ZOLTAN se produit au Vingtième Théâtre
à Paris, avec une nouvelle distribution et de
nouveaux effets magiques.
Toujours passionné par la psychologie et le
sommeil, il lance EUROSOM, le premier
salon européen du sommeil réalisé
du 4 au 6 novembre 2005 à l’Espace Champerret
par la société HP Communication.
2006 : entre galas, conférences,
écriture et projets divers dont la production
en événementiel de parcours HALLUCINOSCOPE,
Gérard MAJAX arpente la France et le monde. Il
se pose à Agadir où il vient d’inaugurer
un nouveau lieu magique : le restaurant SHALAZAM
pour le compte de la prestigieuse chaîne de casinos
SHEMS.
L' HALLUCINOSCOPE poursuit son chemin...
Ciné-Aqua réalise "Le trésor de la fée Aquarella", premier spectacle de magie sous l'eau, conçu et mis en scène par Gérard.
Mais le spectacle de scène et le contact du public restent très importants pour notre magicien et c’est dans l’ esprit Comédia dell’ Arte qu’ il va présenter en 2006 au Festival d’ Avignon " Magia dell’ Arte" .
Gérard publie en 2007 « Tricheries au Poker » puis en octobre 2008 un livre d’ anecdotes et de souvenirs : « Les dessous du Magic-Hall ».
Le théâtre du Balajo l’ accueille en novembre et décembre 2008 pour le spectacle : « A la conquête du Paranormal », mis en scène par Didier Brice.
Gérard crée et présente « Les Trophées Robert-Houdin » à Blois dans le cadre de la Maison de la Magie.Directeur artistique du congrès magique « La Colombe d’ Or » à Juan-les-Pins, Gérard choisit en mars 2009 le thème des « Femmes magiciennes» pour le gala ouvert au public.

Au temps ou Siegfried et Roy n'avaient qu'un tigre!

Gérard Majax et son partenaire Cédric Hédiard (Yogrid)
Spectacle "A la conquête du paranormal"
(2010)

Everything is possible

Gérard Majax accompagné de son partenaire Mister Gary
Spectacle "Les dessous du Magic-Hall"
(2015) |